Magasin d'occultisme

Le vendeur du magasin d'occultiste est appuyé sur la porte ouverte de son magasin et regarde les rues vides.


Le Vendeur : Décidément... Il n'y a vraiment plus personne dans les rues aujourd'hui... déjà qu'hier j'avais compter moitié moins de monde.. Là c'est pire, même les commerces aux alentours sont fermés aujourd'hui.. Peut être une fête ou un jour traditionnel.. Cependant...
il lève les yeux au ciel ça ne me dit pas pourquoi cette barrière a été dressée... D'autant plus qu'elle est sacrément renforcée par rapport à une barrière de protection classique.. On dirait que la ville se prépare à une attaque ou à quelque chose comme ça.. Ce qui serait dommage étant donné que je viens à peine de m'installer ici et que je ne suis guère venu ici pour chercher quelconque bataille avec des êtres malfaisants... il regarde partout dans la rue personne.. personne personne.. C'est tout de même étrange, mais on ne va pas y passer la journée.

Le Vendeur rentre dans son magasin et s'assois délicatement sur la chaise en bois derrière le comptoir puis baisse son chapeau sur son masque en croisant les jambes. Sa respiration se ralentis tandis qu'il commence peu à peu à somnoler.
Non loin d'ici... L'Archimage avance d'un pas décidé dans les rues vers sa destination. Derrière lui, les 15 mages sont toujours présents et le suivent d'un pas alerte, martial et droit. Le plus décoré d'entre eux s'approche à nouveau de l'Archimage. 


??? : Vous avez bien fait passé un arrêté afin que personne ne soit dans ce quartier ?
Sirunio : Je trouve votre demande malgré votre grade assez insolente.. Enfin bref.. Oui, j'ai bien fait tout ce qu'il fallait, la question ne se pose pas.. N'oubliez pas que je tiens à mes citoyens en opposition à mon collègue L'Archimage d'État Gravel qui se contente de couler des jours paisibles dans sa tour d'or et de laisser sa ville dans une misère comparée à ce que lui vit. Enfin bref, ce n'est pas le sujet ...

L'Archimage ralentis un peu son pas avant de faire un geste de la main gauche. Ainsi les 15 mages semblèrent disparaître. Le regard de Sirunio suivit alors la trajectoire de leur transport. Ce dirigeant vers une bâtisse en bois et en pierre avec marqué "Magasin" sur l'écriteau de bois. Seul cette boutique était ouverte. Le reste du quartier était totalement vide.
Il serra sa canne de son poing droit fermement avant de s'élancer vers cette boutique lentement. Après quelques instants de marche il arriva sur le pas de la porte. Il observa le vendeur, le chapeau baissé sur la tête qui semblait s'être assoupis.
Il leva doucement sa canne en regardant cet homme.


Le Vendeur relevant la tête : Oh.. Si je m'attendais à cela ! se levant rapidement puis faisant un révérence Grand Archimage d'État Sirunio, je suis enchanté de votre visite. Sachant les rues désertes je ne penserais pas avoir une telle visite.
Sirunio baissant sa canne aussi doucement qu'il l'avait lever : En effet.. Je passais vous voir monsieur... Monsieur ..?
Le Vendeur : Merles Ambroise.
Sirunio : C'est cela, je me rappelle avoir vu ce nom sur votre demande d'intégration dans la ville ainsi que sur le journal. 
Ambroise se levant et marchant pour se retrouver devant l'Archimage à la fin de sa phrase : C'est bien moi et que me vaut l'honneur d'une telle visite dans mon magasin ? Vous n'êtes pas à l'événement important ..?
Sirunio : L'événement important ?
Ambroise : Et bien j'avais supposé compte tenu de l'absence de personne dans le quartier, la fermeture occasionnelle de tout les commerce et .. marchant vers l'extérieur puis regardant le ciel le dressage de cette barrière finement dissimulée ...
Sirunio étonné : Vous pouvez voir la barrière...?
dans ses pensées : C'est une blague.. Il arrive à voir une barrière faite et dissimulées par des Archimages Impériaux aussi facilement..
Ambroise : J'ai quelques notions de magie tout de même.. Je suis un vendeur de magasin occulte.
Sirunio : Certes..
Ambroise : Alors ?
Sirunio : Alors quoi ?
Ambroise : Quel est cet événement ?
Sirunio : Voulez vous bien rentrer s'il vous plaît ?
dans ses pensées : Si je ne le fait pas rentrer il serait capable de détecter les autres...
Ambroise : Bien sûr, peut être avez vous quelque chose d'important à me dire.
Sirunio : C'est cela.
Ambroise rentrant puis retournant à sa chaise : Je vous écoute Monsieur.
Sirunio : J'ai malheureusement le regret de vous annoncer une triste nouvelle
Ambroise : Ah oui ? Une catastrophe ? Une guerre ? Quoi donc..?
Sirunio : Pire que cela je le craint ...
Ambroise : Dites-moi, de quoi cela s'agit-il ?
Sirunio : L'entropie a refait surface...
Ambroise : L'entropie ?
Sirunio : Allons ne me dites pas que vous ne connaissez pas le célèbre Ambroise Eximius.
Ambroise : De nom seulement..
Sirunio : Vous ne vous rappelez pas de ses affiches dans le journal ? "Il apparaît sous les traits d'un très grand humanoïde avec une tenue bleue sombre. Il porte un masque fait en bois avec juste deux trous pour les yeux dorés et brillants et qui prend l'intégralité de son visage. Il porte sur sa tête un grand chapeau pointu de sorcier en mauvais état. Il est habillé sous son grand manteau bleu sombre d'une tunique avec un col roulé de la même couleur que son manteau. Cette tenue semble être un part dessus car on voit un pantalon ample arrivé à ses chevilles. Il porte également des chaussures de manufacture féerique et qui le rendent plutôt silencieux. Il possède enfin une grande ceinture serrant l'ensemble de ses vêtements et reliée à des sangles sur lesquelles se trouvent des fioles, des petits sacs et des symboles étranges. On observe une sorte de plastron en pierres luisantes au dessus sa tunique. Cet homme est recherché mort ou vif merci d'avertir les autorités impériales si jamais vous l'apercevez."
Ambroise : Cela me dit en effet quelque chose. Pourquoi est-il recherché déjà ?
Sirunio : Pour avoir appris des secrets dangereux autant en matière de magie qu'en matière politique. Il est également accusé de crime contre l'empire pour avoir manqué d'entraîner la destruction de celui-ci.
Ambroise : D'où la barrière c'est cela ?
Sirunio : En effet, il ne faut en aucun cas le laisser s'échaper
Ambroise : Vous voulez plutôt dire le laisser entrer non ?
Sirunio déroulant un parchemin de manufacture impériale : Ambroise Eximius, au nom de sa Majesté le 17ème Empereur Gaspard Amérode, je vous arrête pour détention de secrets portant atteinte à la bonne marche de l'Empire, de trahison, de crime de guerre, de crime contre l'empire ainsi que de crime de lèse-majesté envers feu sa majesté l'Empereur Victorien Amérode, 16ème Empereur d'Amérode.
Ambroise soupirant longuement, accoudé sur sa chaise : Décidément tu es perspicace Arüno.
Sirunio : Je ne vous autorise pas à de telles familiarités Eximius.
Ambroise : Allons allons.. Il ne faudrait pas oublier que c'est moi qui t'ai tout appris.. 

On pouvait lire une expression de haine sur le visage de Sirunio, contrastant totalement avec l'intonation joyeuse et accueillante d'Ambroise. On pouvait presque voir son sourire au travers de son masque tant il parlait avec gaieté.
Une chaleur vint à se déclencher autour de l'Archimage d'État, une aura de braise consuma ses vêtements banals pour dévoiler une grande tenue colorée de guerre. Sa canne quant à elle éclata pour laisser apparaître dans la main de Sirunio, un grand sceptre aux allures menaçantes.


Sirunio : Vous ne m'avez rien appris. Vous avez tué mon maître...
Ambroise : Donc tu es ici pour te venger par intérêts personnels et non parce que tu es loyal envers l'Empire.. Intéressant

Sirunio : SILENCE !

Suite à ce cris de révolte, Sirunio vint à frapper le bas de son sceptre sur le sol devant lui comme pour l'enfoncer, provoquant un fort bruit devant lui. Sous ses pieds, un cercle magique complexe de feu se déploya tandis que des étincelles et des braises commencèrent à voltiger partout dans la petite demeure. Des flammes commencèrent à sortir de ce même cercle magique chargeant la zone d'énergie.


Sirunio : Tu ne pourras pas t'enfuir, 15 mages impériaux viennent de dresser une barrière autour de ta boutique, tu vas être consumer par ma magie.

Alors qu'Ambroise lâcha un long soupire, Sirunio vint à réciter quelques paroles d'incantation magiques. Laissant vu de l'extérieur la maison exploser littéralement dans un déluge de feu et de flammes tourbillonnant. La barrière dressée par les mages de l'extérieur peina à tenir tant le sort était violent. Dans la barrière on ne voyait que des flammes tourbillonnant puis explosant puis se concentrant sur un même point avant de ré-exploser, comme si les flammes s'acharnaient sur quelque chose. 


??? : La barrière ne va pas tenir si le sort continu... Même la pierre de la maison a été réduit en centre... Quelle magie effrayante..

Les flammes continuèrent, avant de subitement toute se rassembler en un même point laissant voir l'Archimage Sirunio dans un position illustrant son sort. Il avait les deux mains fermées en boule, paume contre paume tandis que le sceptre était pointé en direction de la sphère de flamme concentrée.


Sirunio : Péris par le jugement des flammes. Arcanes des Flammes : Annihilation par les Flammes Élémentaires !

Les Flammes condensées en une sphère de lumière pourpre et dorée se relâcha d'un seul coup. Déclenchant une explosion qui souffla littéralement la barrière et les mages impériaux sans les toucher avec le feu. Le feu vint ainsi se disperser de cette explosion, Revenant une dernière fois à la charge dans un mouvement inverse pour frapper le point viser puis se fondre en une colonne de feu partant vers le ciel et disparaissant. 



Le calme se réinstaura peu à peu par la suite... Les cendres retombèrent, les quelques braises se dissipèrent, et il ne resta plus à la place de l'ancien magasin, que de la cendre et un seul être fait de chair et de sang sur la petite parcelle de terre ravagée. Il y avait cependant autre chose. A la place qu'occupait Ambroise, on pouvait voir une sphère violette et rouge entrain de fumer. Sirunio regarda celle-ci décontenancé.


Sirunio : Impossible... C'est strictement impossible..

La sphère se brisa nette, lâchant une onde de choc phénoménale dans les alentours, soufflant l'Archimage ainsi que les mages impériaux tout justes relevés. Sirunio fut expulser pour finir encastrer dans un mur quelques mètres plus loin, crachant quelques giclées de sang à l'impact.


Ambroise : Vous provoquez votre propre destruction.. Tu oses utiliser des arcanes élémentaires contre moi Sirunio.. Tu en pais le prix.. Malgré tout je dois reconnaître que tu as magnifiquement exécuté ce sort très puissant.. Cependant, quand je me suis assis j'ai commencé à effectué une arcane de protection suffisamment puissante pour résister à un sort comme celui-ci. Parce que te connaissant tu allais sans doute essayer de me souffler en une seule attaque pour ne pas avoir à m'affronter. Tu as encore manqué une fois de plus d'observation et d'intelligence. Tâches de te souvenir que j'étais Haut-Archimage Suprême bien avant ta naissance..

Un cercle arcanique apparut alors dans la main droite d'Ambroise, il dressa sa paume droite à sa droite, bras tendu, laissant un projectile magique se heurter à ce cercle. Il tourna brièvement la tête vers le mage impérial terrifié qui venait de lancer ce sort.
Ambroise disparut soudainement comme une image devenant de plus en plus trouble jusqu'à ne plus être visible.

??? se relevant difficilement : Rattrapez le !

Les mages encore debout vinrent alors à disparaître à leur tours, comme tentant de suivre la trace magique du sorcier à travers divers moyens de transport magique, de la téléportation au vol en passant par le bon aérien.
Sirunio se releva doucement, crachant du sang et blessé grièvement au dos.

??? se précipitant vers Sirunio : Vous allez bien Monsieur ?
Sirunio : Ne vous préoccupez pas de moi.. Envoyez sur le champ une lettre à l'Empereur.. L'entropie et bel et bien de retour et il s'est échappé..
??? avant de disparaître dans une image rémanente : Bien Monsieur 

L'Archimage s’effondra sur le sol, épuisé par le trop peu de mana dans son corps et fatigué physiquement par le renvoi d'une partie de son sort. Le lendemain les commerces reprirent leur activité sans poser de question étant donné que tout était dans le journal la zone de bataille a été sécurisé et a commencé à être réparée.